À quelques jours de l’introduction en bourse de l’entreprise Transmeta, IBM renonce à équiper son futur portable de sa puce révolutionnaire.
Transmeta avait tout pour plaire. Et tout ce que la nouvelle économie américaine compte d’influent attendait avec fièvre l’introduction de la jeune entreprise californienne au Nasdaq, lundi 6 novembre. Car, non contente d’avoir mis au point une puce "révolutionnaire" (Crusoe), Transmeta se targuait de compter parmi ses employés le créateur de Linux, Linus Torvalds. Un gage de crédibilité à quelques jours d’une levée de fonds de 200 millions de dollars (1,5 milliard de francs), l’une des plus attendues de l’année. Et puis patatras ! Le géant IBM annonce qu’il renonce à équiper son prochain ordinateur portable de la puce Crusoe, déjà adoptée par Sony (Lire
Sony lance le premier portable Crusoe). Selon des proches d’IBM, les performances de la puce semblent inférieures à ce qui avait été annoncé par Transmeta, en particulier en termes d’économies d’énergie et donc d’autonomie. Pour autant, IBM ne renonce pas à équiper certaines de ses machines en microprocesseurs Transmeta. Mais le blason de la jeune société ressort quelque peu terni de cette mésaventure.