Le président du groupe Vivendi, Jean-Marie Messier, vient de récupérer le nom de domaine j6m.com, titre de son ouvrage sur la nouvelle économie. Ce site appartenait à une société brésilienne de vente d’artisanat en ligne.
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C’est un peu à un remake de la multiplication des pains... ou plutôt des problèmes liés aux noms de domaines auquel on assiste dans le groupe Vivendi. Après l’histoire mouvementée du portail vizzavi.fr, lorsque Jean-Marie Messier avait dû lâcher plusieurs millions de francs à l’ex sans-papiers Ababacar Diop (Lire
Une bourde de Vivendi fait la fortune d’Ababacar Diop), c’est maintenant au tour d’une société brésilienne de profiter de la gentillesse de Vivendi.
Tout commence à la mi-septembre, avec la sortie du livre de Jean-Marie Messier, j6m.com... Le patron de Vivendi, bien entendu, souhaite ouvrir une vitrine sur le Net pour faire la promotion de son bouquin. En mars dernier, le groupe Vivendi avait bien déposé j6m.net et j6m.org. Mais pas j6m.com car ce site existait déjà. Déposé par une entreprise artisanale brésilienne, il proposait un catalogue d’objets de décoration et de jouets à acheter en ligne. Sans hésiter, le service juridique de Messier se met en branle. "Nous avons racheté le nom de domaine le 10 octobre dernier, explique-t-on chez Vivendi. Mais rien à voir avec l’affaire Diop, nous n’avons pas déboursé énormément d’argent, juste de quoi rembourser au patron de cette société les frais qu’il avait engagés sur les quelques pages de son site." On n’en saura pas plus. Combien a payé le groupe ? "Pas de commentaires." Quelle est la société brésilienne ? " On ne s’en souvient plus... "
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Tout ce mystère pour un site qui ne contient qu’une page de pub, avec la couverture et un résumé du fameux livre. Et un mail pour envoyer ses commentaires, "
directement à Jean-Marie Messier", s’enorgueillit-on au service de presse du groupe. Qui en profite pour placer un petit laïus sur la stratégie de Vivendi sur les noms de domaines : "
L’idée est de déposer ou de racheter les noms qui ont, de près ou de loin, quelque chose à voir avec Vivendi." Ce qui va sûrement plaire à un internaute de Shanghai, qui a déposé un certain vivendiuniversal.com ...
Lindows harcelé