Ça commence par un mail d’intox sur une liste de diffusion. Ça finit en insultes et scène de ménage. Kasskooye et Vakooler, deux sites anti start-ups, ont du mal à cohabiter.
Sur le ring, deux sites en "koo", genre ras-le-bol de la vague start-ups, incubateurs et Cie. À ma droite, Vakooler, qui cherche à référencer toutes les mauvaises nouvelles de la nouvelle économie. À ma gauche, Kasskooye, qui prend un malin plaisir à user et abuser des termes dont abusent les start-ups, ce fameux mélange d’english et de marketing.
Info/Intox ?
Mardi 17 octobre, en Une de Kasskooye, un flash spécial : "Suite à une plainte déposée à l’encontre de Vakooler par un puissant groupe de communication, le site vakooler.com ne répond plus ! L’équipe du site a été contrainte, par huissiers, de stopper la production." Sauf que vakooler.com répond toujours et que ses animateurs ont du mal à goûter l’humour de leurs camarades. Réaction à chaud : "Sont-ils (kasskooye, ndlr) si désespérés qu’ils ont besoin de nous pour essayer de gonfler leur audience ?!" Climat plutôt tendu, donc, chez les " ras-le-bol de la nouvelle économie ". Entre les deux sites, les vannes se balancent depuis la semaine dernière. Début des hostilités la semaine dernière lorsque Kasskooye félicite Vakooler dans sa newsletter du 13 octobre, mais glisse en post-scriptum : "Il parait que le site appartient en fait à Radionaze, J. Berrebi, (PDG de Net2one) et F. Gazan, (animateur d’une émission Net sur France3). Affaire à suivre..." Réponse rapide sur Vakooler : "Jaloux - Mal informés - Site web à la traîne... Kasskooye est bien une start-up comme toutes les autres finalement." Difficile à joindre en tout cas. Les auteurs de Kasskooye nous ont indiqué par mail qu’ils ne souhaitaient pas discuter de cette affaire. On peut tout de même s’interroger sur la motivation profonde de ce genre de guéguerre. Peur de la concurrence sur le terrain de l’humour ?