Désaffection des investisseurs, poursuites engagées par les studios d’Hollywood, le site d’échange de fichiers vidéo a dû se placer sous la protection de la loi américaine sur les banqueroutes.
Sale temps pour les
dotcoms, sale temps pour les services centralisés d’échange de fichiers, sale temps pour Scour. Son président, Dan Rodrigues, a annoncé qu’il plaçait la start-up de Los Angeles sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Cette mesure permet à Scour de desserrer l’étau judiciaire et de continuer à offrir ses services web et d’échange de fichiers. La société va pouvoir continuer à explorer de nouveaux modèles économiques… et à chercher de nouveaux investisseurs. Scour se distingue de Napster parce qu’il permet d’échanger, en plus des fichiers musicaux, vidéos, images et d’autres types de documents multimédia. Accusé de favoriser le piratage de films de cinéma, il doit faire face aux poursuites judiciaires des grands studios d’Hollywood. Ces poursuites avaient fait fuir bon nombre d’investisseurs initiaux et avaient récemment conduit l’entreprise à se séparer de la quasi totalité de son personnel (Lire
Scour licencie masssivement).