05 12 2022
Retour a la home
Rubrique Économie
Économie
Rubrique Société
Société
Rubrique Technologies
Technologies
Rubrique Culture
Culture
MOTS CLÉS
 
Tous les mots

DOSSIERS...
 Le projet |  L’équipe |  L’association |  Nos outils  | Actualités |  Sources |  Alertes  
Abonnés : connectez-vous

 
Oubli du mot de passe
TRANSFERT S'ARRETE
Transfert décryptait l'actualité des nouvelles technologies, proposait un fil info quotidien et une série d'outils de veille. Notre agence, refusant toute publicité, dépendait de ses abonnements.
  COPINAGES
Ecoutez Routine.
Protégez-vous.
Auditez votre cybersécurité.
Chiffre du jour
700 000
dépistages génétiques chaque année en Europe, selon la Commission européenne (...)
Revue de Web
 Lindows harcelé
 Cyberdissidents vietnamiens en appel
 Plus de CO2 = moins d’eau potable
Phrase du jour
"Ce service public que nous assurons a besoin de votre soutien pour perdurer"
L’association Inf’OGM, qui justifie la fin de la gratuité de son bulletin d’information (...)

Dossier
Le nucléaire mis au secret
Dossiers récents
 Racisme en ligne : l’affaire Sos-racaille
 Le fichage des passagers aériens
 La bataille des brevets logiciels
 L’impasse énergétique
 L’hydrogène, une énergie (presque) propre
Tous les dossiers
Spacer
Unes de la semaine

lundi 1er/12 Transfert.net

vendredi 28/11 Économie

jeudi 27/11 Société

mercredi 26/11 Culture

mardi 25/11 Économie

Spacer


10/10/2000 • 10h34

ARCHIVES 1.07 - Show virtuel à l’INRIA

Un centre de recherche de l’INRIA s’est doté d’un plan de travail virtuel. Un joujou de plus de deux millions de francs. ...poustouflant.

C’est le tout premier plan de travail virtuel en France. Installé à Rocquencourt (Yvelines), dans un centre de l’INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique), ce dispositif permet de manipuler des maquettes virtuelles avec une proximité stupéfiante. Muni d’un stylo à faisceau lumineux et paré de lunettes à cristaux liquides, vous faites face à deux écrans perpendiculaires de 1,10 m et de 1,80 m chacun. Une grosse boule bleue en 3D est projetée sur l’écran vertical. En baissant la tête, vous apercevez sur l’écran horizontal un menu proposant une palette d’outils. Pour valider un choix, rien de plus simple : il suffit de pointer le faisceau lumineux émis par le stylo. Puis de cliquer. Le jeu consiste d’abord à s’emparer de la boule avec la “main-stylo”. Puis de la passer à travers un plan en perspective et de remonter lentement en dessinant, par exemple, un point d’interrogation. Sur l’une des branches des lunettes à cristaux liquides est fixé un “tracker”. Ce minuscule boîtier électromagnétique enregistre les moindres mouvements de tête et les communique à un calculateur qui modifie l’image en temps réel. En clair : on peut "naviguer" dans l’image, celle-ci se réorientant en fonction des déplacements du manipulateur. Le plus impressionnant ? Rapprocher lentement le modèle numérique, jusqu’à avoir l’étrange sensation d’entrer littéralement dans l’objet, et de pouvoir l’examiner dans les moindres détails ! Pour les plus joueurs, un outil loupe permet d’agrandir (en levant le bras) et de diminuer (en le baissant) la taille de l’objet virtuel à l’envi. Ce plan de travail virtuel devrait être relié, via une liaison de 2,5 giga-bits, à d’autres plates-formes de réalité virtuelle de l’INRIA (sur les sites de Rennes et Grenoble). Une interconnexion qui permettra de faire travailler ensemble, sur une même maquette numérique, des utilisateurs distants de plusieurs centaines de kilomètres.

« La réalité virtuelle

Sabine Coquillard, chercheuse à l’INRIA, dirige le groupe d’étude “Interaction 3D”. Interview.

Aujourd’hui où en est la réalité virtuelle ?

Jusqu’à présent, cette technologie s’est résumée dans l’imaginaire du grand public au port d’un visiocasque. Un système imparfait puisqu’on ne parvient pas à voir son corps. En fait, depuis les années 90, les laboratoires testent la projection sur grand écran. Avec différents types de configurations. Il y a, par exemple, les salles immersives où l’image est projetée sur les quatre murs ainsi que sur le plancher et le plafond. Il existe également ce qu’on appelle des murs immersifs (plats ou cylindriques). D’ailleurs, Renault s’est déjà doté de cet équipement pour visualiser ses modèles de voitures. Et enfin le plan de travail virtuel, que nous avons installé à l’INRIA. L’avantage de cette configuration est qu’elle permet une manipulation sur une table et une superposition entre l’espace virtuel et son propre espace visuel. Ainsi on arrive à manipuler le virtuel directement dans son champ visuel. Un outil idéal pour l’ingénierie, avec un confort d’utilisation supérieur aux configurations classiques. L’interaction y est vraiment directe.

Les périphériques ne sont-ils pas encore limités ?

Le plan de travail virtuel va justement nous permettre d’expérimenter de nouveaux outils. Nous explorons différentes pistes de réflexion, comme la possibilité d’utiliser ses deux mains dans un univers virtuel ou d’intégrer le retour sensoriel dans la manipulation. Avec, par exemple, des gants de données qui rendent possible la manipulation des objets numériques à deux mains. Par ailleurs, nous allons travailler avec le Commissariat à l’énergie atomique sur des périphériques à retour d’effort.

La réalité virtuelle est pour le moment l’apanage des industriels ou des labos de recherche très pointus. À quand une diffusion grand public ?

Tout le monde s’accorde à dire que les coûts de ces configurations vont baisser dans les prochaines années. Certains prototypes sont actuellement développés, notamment à Taiwan, et tournent avec des micro-ordinateurs. Mais bon, posséder une configuration de réalité virtuelle dans sa chambre, ce n’est tout de même pas pour demain !

http://www.inria.org
http://www.inria.org
 
Dans la même rubrique

27/11/2003 • 19h01

Un traité onusien veut obliger les belligérants à nettoyer les "résidus explosifs de guerre"

26/11/2003 • 18h47

Pour les Etats-Unis, les essais nucléaires ne sont pas encore de l’histoire ancienne

20/11/2003 • 19h00

Les technologies de surveillance automatisée tiennent salon au Milipol 2003

19/11/2003 • 16h23

Un logiciel met tous les physiciens à la (bonne) page

17/11/2003 • 18h38

Une pétition européenne met en doute la fiabilité du vote électronique
Dossier RFID
Les étiquettes "intelligentes"
Dernières infos

28/11/2003 • 19h29

Quand le déclin de la production pétrole mondiale va-t-il débuter ?

28/11/2003 • 19h19

Les réserves de pétrole sont dangereusement surévaluées, dénonce un groupe d’experts

28/11/2003 • 18h33

La Criirad porte plainte contre la Cogema pour avoir diffusé des infos sur les déchets nucléaires

27/11/2003 • 17h14

La Cnil met les"étiquettes intelligentes" sur sa liste noire

26/11/2003 • 19h06

"The Meatrix", un modèle de dessin animé militant, hilarant et viral

26/11/2003 • 18h54

Un observatoire associatif pour lutter contre les inégalités

25/11/2003 • 19h13

Les hébergeurs indépendants ne sont toujours pas responsables, pour l’instant

25/11/2003 • 19h04

Les licences Creative Commons bientôt disponibles en français

24/11/2003 • 22h09

EDF refuse d’étudier la résistance de l’EPR à une attaque de type 11-septembre

24/11/2003 • 18h36

La Grèce bannit la biométrie de ses aéroports à un an des Jeux olympiques

24/11/2003 • 18h16

10 000 manifestants réclament la fermeture de la School of Americas

21/11/2003 • 19h36

Deux affaires judiciaires relancent la polémique sur la responsabilité des hébergeurs

21/11/2003 • 19h04

Un anti-raciste poursuivi en justice pour antisémitisme

21/11/2003 • 18h48

Le festival Jonctions confronte art, technologies et éthique

20/11/2003 • 19h28

Un fonctionnaire ne peut utiliser sa messagerie professionnelle à des fins religieuses


Contacts |  Haut de page |  Archives
Tous droits réservés | © Transfert.net | Accueil
Logiciels libres |  Confidentialité |  Revue de presse

Page not found