Espagne : et le pire fournisseur d’accès est...
L’Association des Internautes espagnols a publié lundi 2 octobre un classement des plus mauvais fournisseurs d’accès du pays, sur la base des plaintes envoyées par les utilisateurs.
Eresmas (25 %), Terra ( 15 %) et Wanadoo (11 %). Le podium des plus mauvais fournisseurs d’accès à Internet en Espagne consacre, logiquement, trois géants. C’est l’Association des internautes (AI) qui est à l’origine de ce classement, qu’elle a intitulé "Top Ten des pires fournisseurs d’accès". Tout au long du mois de septembre, l’AI a reçu plus de 2 000 plaintes, mais elle n’en a pris en compte que près de 700. "C’est sur la base des documents nominatifs et signés que nous avons établi le Top Ten, explique Víctor Domingo, le président de l’AI. Nous voulions donner la parole aux internautes afin qu’ils mettent noir sur blanc leurs revendications." La majeure partie des plaintes concernait les coupures de connexion, la qualité des différentes hot lines, la lenteur des connexions, la facturation des différents services et la perte réitérée de mails.
Réaction des providers
Au cours de cette campagne, et au fur et à mesure que tombaient les résultats, deux des fournisseurs d’accès le plus souvent cités (Eresmas et Terra) ont contacté l’Association. "Des réunions ont eu lieu ces dernières semaines. Eresmas et Terra ont réagi rapidement et ont mis en place un service spécifique chargé de régler au cas par cas les problèmes. Quant à Wanadoo, ils n’ont pas bougé pour le moment", poursuit Victor Domingo. Tous les opérateurs recevront d’ici peu une copie des plaintes. Les mêmes cahiers de doléances seront également adressés au gouvernement, par le biais du ministère flambant neuf des Sciences et Technologies, et à la Commission des valeurs technologiques (la Commission des opérations de Bourse espagnole). L’AI a d’ailleurs rencontré un représentant du ministère. "Un rendez-vous pour rien", d’après le président de l’AI. "Le gouvernement n’a que faire des opinions des internautes. La seule réponse que nous ayons obtenue de sa part est que le marché va réguler la situation..."