Le chien électronique Aïbo aurait été piraté par un hacker à l’esprit mordant. Info ou intox ?
La rumeur a couru de boîtes mail en boîtes mail. Un pirate informatique aurait réussi à prendre le contrôle de chiens électroniques Aïbo (le cyber-clébard conçu par Sony), grâce à un virus de la catégorie des Trojan horses, et serait capable de lui faire exécuter n’importe quel ordre. La teneur de ces injonctions, envoyées sous forme de scripts informatiques : "pisse-sur-le-tapis", "mâche-la-chaussure", "tue-le-chat", "attaque-les-parties-génitales". De quoi redouter le pire de la part de son robot à pattes... Si l’information était exacte ! Car ce virus n’a jamais existé et n’est qu’un canular inventé par un scientifique américain blagueur, nommé Jamie Rishaw. Le plaisantin avait fait paraître une alerte mail sur la liste de diffusion Bugtraq : "Une vulnérabilité touchant l’algorithme d’identification visuelle a récemment été identifiée dans le robot de salon AIBO de Sony. Les propriétaires de robots AIBO sont encouragés à mettre à jour incessamment leur système d’exploitation Aperios DogOS."
Le message émanait du respectable CERT (Computer Emergency Response Team, centre de surveillance informatique mis en place par l’...tat fédéral américain). Mais la note de bas d’écran lézardait cette apparence de respectabilité : "Le centre de coordination du CERT remercie votre maman et Eva Peron pour votre aide dans la rédaction de cette recommandation." On s’amuse bien, au ministère de la Défense américain...