3/07/2001 • 18h15
Vacances forcées chez Lycos France
La branche française de Lycos se réorganise et licencierait entre 10 et 20 % de ses salariés à la fin de l’été.
Michel Meyer, le patron de Lycos France, avait laissé entendre, dans un premier temps, qu’il n’y aurait pas de licenciements au sein de l’entreprise qu’il dirige. Vendredi dernier, un communiqué de presse émanant de sa direction annonçait pourtant le licenciement "probable" de 20 à 40 personnes, sur un total de 220. En réalité, rien n’est fixé. "Le projet est pour le moment à l’étude. Et lorsque le chiffre exact sera fixé, nous en donnerons la primeur aux salariés", assure François Barthélémy, l’attaché de presse de l’entreprise. "Michel Meyer tenait néanmoins à ce que la fourchette du nombre de licenciements soit connue rapidement, afin de mettre fin aux rumeurs et pour que les salariés soient, autant que possible, rassurés." Un calendrier précis sera élaboré conjointement par le comité d’entreprise et la direction, pour le mois de septembre. D’ici là, Lycos France prévoit de négocier les modalités d’un plan de réduction des coûts avec les représentants du personnel. Côté salariés tout d’abord, l’entreprise pourrait étudier l’idée d’un accord "défensif" de passage aux 35 heures, permettant de sauver des emplois en réduisant le temps de travail. D’autres initiatives, telles que la réduction des coûts techniques et des budgets de marketing, sont également envisagées.
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