Des chercheurs de l’université de Caroline du Nord ont réussi à liquéfier de l’ADN. Reste à trouver les applications.
La double hélice de l’acide désoxyribonucléique - l’ADN -, qui constitue les gènes est une molécule complexe qui, lorsqu’elle est extraite de son milieu naturelle, forme un cristal. Ce cristal est certes soluble dans l’eau, mais il reste quand même difficile à manipuler.
Dans un article paru dans le Journal of the American Chemical Society, des chercheurs de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill expliquent qu’ils ont réussi pour la première fois à liquéfier l’ADN. Pour ce faire, ils ont combiné l’ADN à un composé métallique (chargé positivement) et utilisé les propriétés électriques de l’ADN (qui est naturellement chargé négativement). Ils ont alors obtenu un liquide, certes un peu épais, qui conduit l’électricité.
Le mélange pourrait intéresser les chercheurs qui étudient un éventuel ordinateur à ADN (l’information est codée par l’ADN et les calculs sont effectués par recombinaison de brins d’ADN). Mais aucune expérience n’a encore été menée dans ce sens.
Le communiqué de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill:
http://www.unc.edu/news/newsserv/re...