L’Allemagne avait atteint le record mondial pour les enchères UMTS : 330 milliards de francs. Pas question de le renouveler pour la construction du réseau. Réalistes, les opérateurs de téléphonie ont choisi de s’allier.
Transfert |
L’union fait la force. Devant l’immense tâche de construction des infrastructures de téléphonie mobile de troisième génération, les opérateurs allemands auraient choisi de s’allier. Viag Interkom a reconnu avoir entamé des négociations avec ses concurrents. C’est qu’après avoir déboursé un peu plus de 50 milliards d’euros (environ 330 milliards de francs) dans
l’acquisition de licences UMTS, les six opérateurs d’outre-Rhin font leurs comptes. En coopérant dans l’installation des réseaux, ils pourraient économiser 20 à 40 % du coût total, selon le quotidien allemand
Handelsblatt. Un gain non négligeable quand on sait que
le développement des réseaux et des services pourrait atteindre 730 milliards de marks (4 790 milliards de francs), selon une étude du cabinet de conseil Ericsson Consulting. Les analystes se demandent d’ailleurs comment les compagnies européennes de télécommunications réussiront à récupérer les sommes investies dans l’achat des licences. Seul point positif pour l’Allemagne : les perspectives du marché sont très réjouissantes. Une étude du BITKOM, l’union fédérale des entreprises du secteur de l’information, des télécommunications et des nouveaux médias, souligne "
l’apparition d’une dynamique exceptionnelle". Le nombre de téléphones portables devrait dépasser le nombre de postes fixes dès l’année prochaine.