Forrester Research prévoit que seuls cinq opérateurs de télécommunications européens survivront à la crise provoquée par le financement de l’UMTS.
Coût de l’achat des licences, coût de développement des infrastructures, coûts cumulés d’acquisition des abonnés... Les opérateurs de télécommunications vont bientôt avoir du mal à joindre les deux bouts, alors qu’ils doivent mettre en place les infrastructures de la troisième génération de téléphonie mobile.
L’institut d’étude Forrester Research prévoit que les recettes moyennes par utilisateur vont chuter de 15 % en 2005, à cause de la concurrence. S’ensuivront faillites et concentrations. "Seuls cinq groupes survivront à la concentration du marché et répondront aux demandes des utilisateurs mobiles européens en 2008", explique Forrester. Vodafone, T-Mobil, France Telecom/Orange, BT Cellnet resteront en lice, éventuellement rejoints par KPN, Telefonica, Telecom Italia, ou NTT DoCoMo. Les nouveaux entrants de l’UMTS périront.
Selon l’augure, les profits d’exploitation vont diminuer en 2003, passer sous zéro en 2007, et ne se rétabliront qu’en 2013. "On se souviendra de l’UMTS comme du déclencheur de la crise de l’industrie mobile en Europe."