Suivant l’exemple de l’industrie phonographique belge, la Société des producteurs n’exclut pas de porter plainte contre des utilisateurs français de Napster.
La lutte contre les "fournisseurs" de musique œuvrant sur Napster a définitivement touché l’Europe. On se souvient en effet que la bataille contre les Napstériens s’est ouverte en début d’année, en Belgique, après que la branche belge de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) a
porté plainte contre une centaine d’utilisateurs de Napster accusés d’enfreindre les droits d’auteur. Elle fait des émules : la très française Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) qui gère les droits des producteurs, envisagerait de faire de même, selon
01Net. Le quotidien en ligne a recueilli en effet les propos de Laurence Marcos, responsable de la "cellule anti-piraterie" mise en place par la SCPP : "
Nous attendions une décision de justice américaine condamnant [Napster]. Maintenant, (...) nous n’excluons pas d’entreprendre le même type d’actions que l’IFPI belge." C’est-à-dire dans un premier temps, prévenir les "pourvoyeurs" français de fichiers MP3 sur Napster (pas les "consommateurs") de cesser leurs agissements contre les droits des artistes hexagonaux. Et dans un deuxième temps, porter plainte. Il ne reste donc plus beaucoup de temps aux Napstériens pour se faire une collection personnelle des tubes de Jean-Jacques Goldman, Georges Brassens ou Boby Lapointe...