Une étude de Getzler & Co confirme une tendance durable : les nombreux licenciements dans les entreprises américaines de b-to-c, c’est-à-dire celles dont les clients sont les consommateurs.
La nouvelle économie américaine est en bonne santé, mais certains secteurs sont encore en convalescence depuis les récentes fluctuations du marché. Ainsi, une étude du cabinet Getzler & Co, rapportée par le quotidien en ligne Upside Today, confirme que le secteur du business-to-consumer (qui ne s’adresse pas aux autres entreprises, mais directement aux consommateurs) continue à faire des chômeurs. Les experts ont pris le pouls de 150 sociétés de bitouci, dont celle qui donne le la à toutes les autres : Amazon, la librairie en ligne dont l’action plafonne toujours à 30 dollars, mais qui, selon Upside, donne des cauchemars à tous les investisseurs, car elle ne cesse, mois après mois, de jeter des montagnes d’argent par les fenêtres.
Une entreprise sur cinq a cessé toute activité
Depuis 7 mois, le secteur a connu 10 000 licenciements. Près de 50 firmes ont réduit leur personnel rien qu’au mois de juin 2000, dont un tiers en Californie (terre de la Silicon Valley) et à New-York (et sa Silicon Alley). Il faut dire que sur les 150 compagnies étudiées par Gletzer, une trentaine ont cessé toute activité, ce qui représente quand même une entreprise sur cinq. Par ailleurs, l’étude précise que les trois quarts des boîtes qui ont licencié sont des fournisseurs de contenu (d’informations ou de "textes" divers) à la recherche de bénéfices publicitaires. Mais les experts de Gletzer sont formels pour tous les esprits malintentionnés, tentés d’incriminer les grandes manœuvres dans la nouvelle économie : les réductions de personnel ne sont pas dues aux fusions-acquisitions dans le bitouci, mais à des réductions forcées de taille des entreprises. Le dogme est sauf.
http://www.upside.com/texis/mvm/story?id=398737480
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