Quatre employés de l’usine General Electric de Belfort viennent d’être licenciés par la direction. Motif : envoi de photos pornos par mail.
Licenciés. La direction de l’usine General Electric de Bourogne (territoire de Belfort) n’y est pas allé de main morte : elle a mis à la porte quatre de ses salariés. Quatorze de leurs collègues ont eu plus de chance en n’écopant que d’une mise à pied d’une semaine. Tout ce beau monde a commis l’erreur d’échanger des photos et des vidéos pornos par mail, en utilisant les boîtes de courrier électroniques de la société. Pas de chance, l’un de ces mails a atterri par hasard entre les mains de l’une des responsables de la chaîne américaine NBC, filiale de General Electric (lire General Electric : les ouvriers n’ont pas eu de cul).
Grève de soutien ?
Après une vérification minutieuse des ordinateurs de ces quatre employés, qui stockaient sur leurs disques durs de nombreuses photos et vidéos "chaudes", la direction de l’usine a décidé de sévir. Quatre licenciements fondés, officiellement, sur le non-respect de la charte informatique de la société, inscrite dans le règlement intérieur, qui interdit une utilisation du matériel informatique à des fins personnelles. On n’en saura pas plus, à part que le contenu pornographique des mails n’est en rien lié aux licenciements... Les employés consacraient trop de temps à ces échanges de photos et vidéos, au détriment de leur travail, se contente-t-on de répéter à la direction des ressources humaines de l’usine. La CGT, de son côté, conteste la sanction, qu’elle trouve disproportionnée et qu’elle attribue au "côté puritain de la direction américaine", a déclaré un délégué syndical à l’AFP. La semaine dernière, ce même syndicat menaçait de faire grève en cas de licenciement. Pour l’heure, aucun débrayage n’a été signalé. De peur d’être licencié ?