Le géant américain du logiciel demeure rentable, malgré une conjoncture difficile qui a freiné la croissance de ses ventes.
Annonçant, lundi 18 juin 2001, les résultats d’Oracle pour le quatrième trimestre fiscal et l’exercice entier (la société fonctionne selon un exercice décalé, du 1er juillet au 30 juin), le PDG d’Oracle, Larry Ellison, s’est montré satisfait. Le géant mondial des suites logicielles pour les entreprises a pourtant vu son chiffre d’affaires au quatrième trimestre fiscal (avril - juin 2001) baisser de 3,3 % par rapport à la même période l’année précédente. Sur l’année entière, les ventes progressent néanmoins de 7,2 %, atteignant 10,9 milliards de dollars (83 milliards de francs), une performance que les analystes jugent honorable étant donné la conjoncture difficile.
Résultat net stable
Les profits, eux, sont en très net recul, chutant pour l’année de 6,3 milliards de dollars (48 milliards de francs) à 2,6 milliards de dollars (19,6 milliards de dollars) mais l’impression est trompeuse. L’année dernière, Oracle avait en effet bénéficié de la cession d’actions qu’elle détenait dans Oracle Japon. En excluant cet événement extraordinaire, les résultats se valent, le bénéfice par action (15 cents, soit 1,15 francs) excédant même très légèrement les attentes du marché.