Microsoft a signé un accord avec Pressplay, la plate-forme musicale de Vivendi Universal et Sony . MSN proposera bientôt de la musique en ligne et... payante.
Fini les négociations ! Après des semaines de discussions, Microsoft a signé un accord avec Pressplay, la co-entreprise créée par le français Vivendi Universal et le japonais, Sony. Dès la fin de l’été, MSN, le portail de Microsoft, proposera aux internautes les services musicaux de Pressplay. Cette plate-forme de musique par abonnement permet aux internautes de récupérer en streaming ou en téléchargement, une grande quantité de chansons, directement issues du catalogue SonyMusic et Universal Music. Aux abonnés de compiler des listes de chansons ou de se les échanger entre eux. Le tout grâce au logiciel de diffusion de musique, Windows Media Player.
Satisfaction maximum garantie
Les trois partenaires ne cachent pas leur satisfaction. À grand renfort de communiqués. « Notre alliance avec Microsoft nous permet d’accéder à l’un des plus grands réseaux de consommateurs ainsi qu’à une très bonne qualité audio », se félicite Andy Schuon, président de Pressplay. Quant à Yusuf Medhi, vice-président de MSN, il se dit excité à l’idée d’offrir à ses clients de nouveaux services, suite naturelle de ceux déjà offerts par MSN music Online. Enfin, selon Jean-Marie Messier, le PDG de Vivendi Universal, « cet accord constitue une étape de plus dans notre stratégie globale de distribution de contenu ». Pressplay se caractérise par « un contenu attrayant, un usage facile, une qualité de son supérieure et une protection de la propriété intellectuelle », ajoute-t-il. Mais ce n’est pas suffisant pour J6M : « Notre but ultime est de délivrer aux consommateurs un accès à toute la musique, à tout moment, via de multiples plates-formes de distribution. » Mais Pressplay a en face d’elle un solide concurrent : MusicNet, lancé par Time Warner, Bertelsman et EMI. Les chansons y sont enregistrées au format RealPlayer, de la société Realnetwork, leader mondial dans le domaine du streaming.
Bref, débarrassées de Napster, les majors se préparent à une bagarre entre intimes. À moins que Napster ne réussisse à rendre payant l’accès à ses fichiers musicaux. En utilisant la plate-forme MusicNet.