Un père et son fils d’une dizaine d’années, l’air concentré, surfent ensemble sur Internet. Calme soirée familiale en perspective. Soudain, la porte vole en éclats et un vilain petit homme-sandwich vert, arborant la mention « Forfait Internet », fait irruption, fusil d’assaut à la main, hurlant un « que personne ne bouge ! » de circonstance. Aussitôt, la police encercle le pavillon de banlieue, les tireurs d’élite prennent position et un négociateur donne du mégaphone : « Relâche au moins les enfants ! » Mais le Forfaitor n’a pas l’air de vouloir céder. « D’ailleurs, ils ont signé », justifie-t-il.
Ce spot promeut les forfaits « communications comprises », mais sans engagement de durée, du fournisseur d’accès à Internet (FAI) Liberty Surf. C’est la plus déjantée d’une série de trois publicités, réalisées par Michel Hazanavicius (Scoot, Air Liberté), pour FCB Netbrand. Liberty Surf abandonne donc le credo du gratuit-révolutionnaire-qui-vous-ouvre-les-portes-d’un-monde-de-connaissance pour mettre en avant ses formules payantes. Mais du payant qui ne vous prenne pas en otage, ne vous vide pas votre portefeuille et vous garantisse une qualité des services. Prenons garde, nous pourrions finir par croire que la filiale de Tiscali est en fait un libérateur philanthrope...