Alors que le Web s’intègre à la voiture, les constructeurs auto organisent leur offre sur Internet : services pour automobiliste en ligne, sites d’achats groupés de pièces détachées...
Le
salon de lautomobile de Genève qui
se tient du 2 au 12 mars, a ouvert ses portes sous
le signe des nouvelles technologies. La relation est
réciproque : le Web sintègre à
la voiture, et la voiture au Web. Exemples : la Citroën
Xsara Windows CE, livrée avec un PC à
commande vocale, relié à lInternet,
ou bien la Ford Galaxy@first qui disposera dès
2001 dune messagerie électronique, dun
téléphone à commande vocale,
et de la navigation par satellite. Internet dans la
voiture, cest bien, encore faut-il que les conducteurs
puissent trouver des informations adaptées
à leur condition dautomobilistes. Ça
tombe bien : PSA Peugeot Citroën et Vivendi ont
annoncé le lancement de Wappi, un portail proposant
une batterie de services en ligne "destinés
à lautomobiliste européen".
En outre, les constructeurs automobiles misent également
sur le Réseau pour servir leurs intérêts
personnels. Témoin, le rapprochement des trois
géants de lautomobile que sont General
Motors, Ford et Daimler Chrysler autour dune
plate-forme Web dédié à la passation
dappels doffre. En clair, cette version
business to business (B to B) des sites dachats
groupés vise à accroître la concurrence
auprès des fournisseurs de pièces détachées.
Ce marché pèse 240 milliards de dollars,
rien que pour ces trois grands. Aussitôt, dautres
constructeurs tels que Renault, PSA Peugeot Citroën,
Mercedes ou Fiat se sont ralliés à cette
idée, et planchent sur le développement
de sites concurrents. Ce concept de la pièce
détachée disponible sur le Web pourrait
bien sélargir
Jusquà
offrir au consommateur la possibilité de customiser
sa voiture en ligne (ou même de la "monter"
pièce par pièce) avant de la commander.
À quand la voiture Barbie ?
Lien de l’article :
http://www.edicom.ch/autos/salon2000/ancien/fr/index.html