NFactory.com, centrale d’achat de contenu pour Internet, vient de lancer la nouvelle version de son site. Elle a récemment adhéré au Groupement des éditeurs de services en ligne (GESTE).
 |
La
nouvelle page d’accueil de NFactory
©DR
|
Pour la nouvelle version de son site, nFactory s’est contenté de quelques améliorations techniques : l’agrégateur de contenus offre désormais la possibilité de s’abonner en ligne et, dans les jours prochains, on pourra y lire les témoignages de clients et partenaires qui utilisent les différents services. Bien que la charte graphique n’ait pas changé, le site a gagné en fonctionnalité. Sur ses nouvelles pages, nFactory affiche fièrement son adhésion au GESTE au début du mois de juin. "
Il est tout à fait normal qu’un site comme le nôtre adhère au Groupement des éditeurs de services en ligne et signe la Charte de l’édition électronique.", affirme Michel Khoï, directeur général de
nFactory.
Syndication à l’américaine ?
Michel Khoï s’étonne d’ailleurs que ses concurrents n’en aient pas encore fait de même : nFactory, qui propose du contenu éditorial par thèmes pour des portails et des sites Internet, a été le tout premier du genre à signer la charte mise en place en mars dernier. Validé par la plupart des journaux nationaux, le texte vise à empêcher la reproduction abusive des articles sur l’Internet. "Pour nous, il s’agit davantage d’une mise au point par rapport aux services que nous proposons, explique Michel Khoï, pour qui nFactory est plus qu’un simple agrégateur de contenus. Nous sommes plus proches d’un service de syndication à l’américaine que d’un simple site d’achat de contenu pour Internet." La société reverse d’ailleurs 50 % de son chiffre d’affaires aux éditeurs lors de la revente des résumés ou des articles complets.
Accord avec la Scam
Souvent confondu avec d’autres agrégateurs (notamment Net2one qui avait eu maille à partir avec les éditeurs), nFactory dit s’être soucié dès son lancement du respect des droits d’auteur. "Contrairement à plusieurs autres sites proches du nôtre, nous avons toujours signé des accords avec les différents fournisseurs de contenu. Sur 59 employés, 14 ne s’occupent que des partenariats avec eux. Nous avons même passé un accord avec la Scam (Société des auteurs multimédias). Tout journaliste membre de cette société et qui travaille pour l’un de nos partenaires touche ainsi des droits d’auteur pour la reprise de ses articles chez nos clients."
La formule nFactory semble en tout cas faire recette : le lancement en Espagne devrait avoir lieu dans les 15 prochains jours, en attendant un développement à l’international plus important.
Lindows harcelé
