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18/01/2001 • 17h38

Le web fast-food débarque en France

Le plus grand cybercafé de France ouvre vendredi 19 janvier à Paris. Gigantisme et prix cassés pourraient bien être la recette gagnante de ce supermarché du Net.


Julien Sausset
Walter Bouvais
"On sent qu’il va y avoir beaucoup de monde, ça va vraiment bien marcher." À quelques heures de l’ouverture, boulevard Sébastopol à Paris, du plus grand cybercafé de France, Julien Sausset, 26 ans, contient difficilement son impatience. Une rapide visite des lieux suffit à comprendre l’humeur du directeur du marketing d’EasyEverything pour la France. Mille mètres carrés de mobilier en tek, des enfilades d’écrans plats, 375 postes de connexion équipés de webcams et de téléphones : tout ici est dédié à l’Internet et aux télécommunications, façon hypermarché. Dans la salle du sous-sol, les étais métalliques portent l’empreinte du propriétaire des lieux, la couleur orange vif caractéristique des entreprises de l’empire EasyGroup. La multinationale de Stelios Haji-loannou a déjà frappé dans le transport aérien (EasyJet) et dans la location de voitures (EasyRentacar). Depuis quelques mois, elle impose sa marque dans l’Internet, déroulant ses cybercafés à allure soutenue dans une quinzaine de métropoles (New York, Rome, Berlin, Barcelone, Londres...). Au total, soixante boutiques devraient voir le jour d’ici 2002.

Calcul au centime près

Le fonctionnement du cybercafé repose sur le principe de la carte de téléphone prépayée. Le client achète une carte créditée de la somme de son choix. Sur cette carte, un code chiffré lui permet de se connecter à Internet via n’importe quel ordinateur de la boutique, n’importe quel jour de la semaine, à toute heure du jour et de la nuit. Les unités défilent plus ou moins rapidement selon l’affluence : plus il y a de monde, plus le tarif est élevé. "Un logiciel fixe et adapte en permanence les tarifs en fonction de l’heure et du taux de fréquentation du cybercafé. Cela s’appelle le yield management, explique Julien Sausset. C’est ce même principe de calcul des coûts au centime près qui a fait la réussite de EasyJet et EasyRentacar." Pour parachever cette guerre des coûts, EasyEverything joue de son poids, tisse des partenariats et bénéficie de prix imbattables auprès des fournisseurs (Hewlett Packard - également investisseur dans la société - fournit les ordinateurs, Logitech les souris et les webcams...). Côté revenus, la boutique compte sur les services annexes (impression à la demande, restauration légère, bandeaux publicitaires sur les postes de consultation, vente de CD et disquettes) pour faire son beurre. Les hommes d’affaires en déplacement, les touristes et les étudiants constituent les cibles privilégiées du cybercafé.

Dix employés pour 375 internautes


Walter Bouvais
Installé à son poste, le client doit cependant s’attendre à ressentir les mêmes sensations qu’en avalant un hamburger. Beaucoup de monde, deux videurs, des caméras de surveillance partout, peu de place pour chacun, une dizaine de personnes payées au Smic pour encadrer jusqu’à 375 clients et servir les éventuels cafés et en-cas. Les services apparaissent néanmoins alléchants et simples d’utilisation : logiciels de bureautique, webcam, téléphonie par Internet donc à des prix défiant toute concurrence, téléchargement, gravage de CD. Tout y est.

Tout, jusqu’au règlement intérieur. Militaire. Le piratage est formellement interdit, mais le téléchargement de fichiers de musique ou de vidéo, très en vogue, est toléré. "Sur la question du téléchargement, nous sommes tolérants, observe Julien Sausset. Nous nous en remettons aux fournisseurs d’accès à Internet. Ce sont eux les responsables, pas nous. Nous ne sommes qu’un fournisseur de services." Les amateurs de sites licencieux sont en revanche plutôt mal venus. "Des logiciels de filtrage sont installés sur tous les postes, avertit Julien Sausset. Les sites pornographiques, racistes, les sites de hackers, plus généralement tous les sites anti-sociaux, ne peuvent en principe pas être consultés." Et tout déviant pris la main dans le sac sera conduit à la sortie manu militari. Hackers et pornographes, vous êtes prévenus !

Easyeverything Paris

37, boulevard Sébastopol

Ouverture vendredi 19 janvier, 16 heures.

 
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