Des cartes à puce lisibles à distance vont progressivement remplacer certains titres de transport en Île-de-France. À partir de l’automne 2001, le système se généralisera à l’ensemble du métro parisien.
Après une phase d’expérimentation concluante lancée dès 1996, la RATP et la SNCF ont décidé de généraliser l’emploi de la carte à puce comme titre de transport pour les métros, RER et bus en Île-de-France. Avantage : il ne faut pas pointer, ni même sortir la carte de la poche pour passer le portillon, puisque le titre de transport est lisible à distance.
Une première phase, programmée entre 2001 et 2002, concernera les porteurs d’abonnements annuels (carte Intégrale, Imagine’R pour les jeunes et Emeraude et Améthyste pour les séniors), soit environ un million de personnes. À l’issue d’une série d’appels d’offres européens, les deux sociétés choisies pour l’équipement des portillons et la fourniture des cartes sont Schlumberger pour la SNCF et Ascom Monétel pour la RATP. Les montants des contrats sont respectivement de 40 et 100 millions de francs.
L’ère de la télébillétique
En 2003, les cartes orange mensuelles et hebdomadaires passeront aussi dans l’ère de la télébillétique. La transition sera peut-être plus difficile pour les tickets vendus à l’unité, étant donné le coût unitaire de la puce à intégrer au titre de transport. Mais, plutôt optimistes, la SNCF et la RATP programment la mort du ticket de métro pour 2004.
Utilisée comme ticket, la carte à puce pourrait également faire office de porte-monnaie électronique, rechargeable par carte bancaire ou au guichet contre du cash. Cette hypothèse est actuellement testée par la RATP sur plusieurs sites au sein de la société Modéus.
http://www.ratp.fr/
http://www.ratp.fr/
http://www.schlumberger.com/
http://www.schlumberger.com/
http://www.sncf.fr/
http://www.sncf.fr/
http://www.ascom.fr/
http://www.ascom.fr/