05 12 2022
Retour a la home
Rubrique Économie
Économie
Rubrique Société
Société
Rubrique Technologies
Technologies
Rubrique Culture
Culture
MOTS CLÉS
 
Tous les mots

DOSSIERS...
 Le projet |  L’équipe |  L’association |  Nos outils  | Actualités |  Sources |  Alertes  
Abonnés : connectez-vous

 
Oubli du mot de passe
TRANSFERT S'ARRETE
Transfert décryptait l'actualité des nouvelles technologies, proposait un fil info quotidien et une série d'outils de veille. Notre agence, refusant toute publicité, dépendait de ses abonnements.
  COPINAGES
Ecoutez Routine.
Protégez-vous.
Auditez votre cybersécurité.
Chiffre du jour
700 000
dépistages génétiques chaque année en Europe, selon la Commission européenne (...)
Revue de Web
 Lindows harcelé
 Cyberdissidents vietnamiens en appel
 Plus de CO2 = moins d’eau potable
Phrase du jour
"Ce service public que nous assurons a besoin de votre soutien pour perdurer"
L’association Inf’OGM, qui justifie la fin de la gratuité de son bulletin d’information (...)

Dossier
Le nucléaire mis au secret
Dossiers récents
 Racisme en ligne : l’affaire Sos-racaille
 Le fichage des passagers aériens
 La bataille des brevets logiciels
 L’impasse énergétique
 L’hydrogène, une énergie (presque) propre
Tous les dossiers
Spacer
Unes de la semaine

lundi 1er/12 Transfert.net

vendredi 28/11 Économie

jeudi 27/11 Société

mercredi 26/11 Culture

mardi 25/11 Économie

Spacer


16/10/2001 • 18h45

Le livre électronique tire à la ligne

Lancé en grandes pompes au début de l’année, le livre électronique peine à convaincre les lecteurs. Et subit la concurrence des ordinateurs portables et autres PDA.

"Le livre électronique n’a pas répondu aux espoirs (qu’il suscitait). Il est redescendu sur terre." Les propos de Sabine Kaldonek, porte-parole du Salon du livre de Francfort, grand-messe de l’édition mondiale, sont sans concession. En fait, le livre électronique, présenté il y a quelques mois comme une véritable révolution, a visiblement quelques difficultés à s’imposer auprès des lecteurs. Coincé entre des ordinateurs portables toujours plus petits et des PDA omniprésents, qui permettent également de télécharger et de lire des textes sur écran, le livre électronique stricto sensu cherche encore sa voie. La poignée de sociétés qui les fabrique (les Américains Gemstar, Franklin et le Français Cytale) sont d’ailleurs très discrètes sur les chiffres de ventes de leurs produits. Seuls chiffres communiqués, ceux de l’américain Gemstar : le leader du marché avait écoulé, en mai dernier, 60 000 livres électroniques... "En tant que juriste, je relis souvent des manuscrits sur un livre électronique afin d’y dénicher d’éventuels propos diffamatoires. Cela m’évite de balader avec les manuscrits sous le bras. Mais, à mon sens, l’usage du support électronique reste pour l’instant majoritairement cantonné à la sphère professionnelle", explique Florence-Marie Piriou, juriste à la Société des gens de lettres.

Proust and Co

Interrogé par Transfert sur les usages du livre électronique, l’écrivain Martin Winckler doute également du succès de l’outil pour ce qui concerne la sphère littéraire. "Il en va tout autrement pour les livres techniques : consulter à partir de son livre électronique une somme de publications scientifiques relève de la recherche dans une base de données. Comme sur un ordinateur. En revanche, l’approche de la littérature demeure, selon moi, non rationnelle. Il existe un rapport physique qui lie le lecteur à un livre, dans le plaisir de tourner les pages, par exemple." Pour Thierry Brethes, PDG de mobipocket, qui a développé un logiciel de lecture (primé de lors du dernier Salon du livre de Francfort) pour les PDA et les livres électroniques, le choix du catalogue est primordial. "Proposer un contenu de littérature générale ne présente pas un grand intérêt. Qui a envie de lire la Princesse de Clève sur un support électronique ? Nous croyons plus à un contenu technique : des guides de voyages, des dictionnaires ou des encyclopédies médicales", explique le patron Mobipocket, dont l’actionnaire principal est Vivendi. En outre, les prix des livres électroniques ont véritablement de quoi refroidir les ardeurs d’éventuels adeptes. Cybook, le livre électronique commercialisé par la société française Cytale (promue par Jacques Attali et ...rik Orsena) est vendu à 5 790 F. Sans parler de la frilosité du monde de l’édition à l’égard du livre électronique.

Vingt millions de PDA

"Pour un libraire électronique américain, développer du contenu compatible à une lecture sur un e-book, comme celui vendu par Cytale, n’est pas une priorité. À l’heure actuelle, il y a, par exemple, une vingtaine de millions de PDA dans le monde. Pour combien de livres électroniques ?", explique Claire Touchard, chargé du développement des sites de langues européennes chez PublischingOnline, un libraire américain proposant un catalogue de 3 000 ouvrages anglais sous format PDF. Et près de 250 titres sur le site en langue française ouvert depuis quelques jours. La prochaine phase de développement du libraire américain consistera, d’ailleurs, à rendre accessible son catalogue sur les PDA. Conscients des difficultés à s’imposer sur un marché embryonnaire, les acteurs du livre électronique (fabricants, éditeurs, développeurs) se sont très tôt réunis au sein du consortium Open E-book Forum. L’objectif : se prémunir d’une guerre de formats (du type VHS-Beta pour le marché des magnétoscopes dans les années 80), dont les conséquences pourraient être catastrophiques, en adoptant un standard technologique commun. "Nous sommes qu’à la préhistoire de l’édition électronique. Il est donc trop tôt pour condamner telle ou telle technologie. Il reste beaucoup à inventer, notamment en développant du contenu spécifique à l’édition électronique. Il faut ajouter une réelle plus value et ne pas se contenter d’une simple reproduction numérique", prévient Claire Touchard. Et certainement revoir, si possible, les prix à la baisse...

 
Dans la même rubrique

28/11/2003 • 18h33

La Criirad porte plainte contre la Cogema pour avoir diffusé des infos sur les déchets nucléaires

27/11/2003 • 17h14

La Cnil met les"étiquettes intelligentes" sur sa liste noire

26/11/2003 • 18h54

Un observatoire associatif pour lutter contre les inégalités

24/11/2003 • 22h09

EDF refuse d’étudier la résistance de l’EPR à une attaque de type 11-septembre

24/11/2003 • 18h36

La Grèce bannit la biométrie de ses aéroports à un an des Jeux olympiques
Dossier RFID
Les étiquettes "intelligentes"
Dernières infos

28/11/2003 • 19h29

Quand le déclin de la production pétrole mondiale va-t-il débuter ?

28/11/2003 • 19h19

Les réserves de pétrole sont dangereusement surévaluées, dénonce un groupe d’experts

27/11/2003 • 19h01

Un traité onusien veut obliger les belligérants à nettoyer les "résidus explosifs de guerre"

26/11/2003 • 19h06

"The Meatrix", un modèle de dessin animé militant, hilarant et viral

26/11/2003 • 18h47

Pour les Etats-Unis, les essais nucléaires ne sont pas encore de l’histoire ancienne

25/11/2003 • 19h13

Les hébergeurs indépendants ne sont toujours pas responsables, pour l’instant

25/11/2003 • 19h04

Les licences Creative Commons bientôt disponibles en français

24/11/2003 • 18h16

10 000 manifestants réclament la fermeture de la School of Americas

21/11/2003 • 19h36

Deux affaires judiciaires relancent la polémique sur la responsabilité des hébergeurs

21/11/2003 • 19h04

Un anti-raciste poursuivi en justice pour antisémitisme

21/11/2003 • 18h48

Le festival Jonctions confronte art, technologies et éthique

20/11/2003 • 19h28

Un fonctionnaire ne peut utiliser sa messagerie professionnelle à des fins religieuses

20/11/2003 • 19h00

Les technologies de surveillance automatisée tiennent salon au Milipol 2003

20/11/2003 • 18h22

Zouhaïr Yahyaoui libre, les cyberdissidents tunisiens restent harcelés par le régime

20/11/2003 • 16h29

Le site parodique Send Them Back milite pour le renvoi de tous les mp3 "volés" à la RIAA


Contacts |  Haut de page |  Archives
Tous droits réservés | © Transfert.net | Accueil
Logiciels libres |  Confidentialité |  Revue de presse

Page not found