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18/01/2001 • 19h04

Le Web censuré, à la mode tunisienne

En Tunisie, l’...tat augmente sa pression sur la liberté d’expression sur la Toile. Sa dernière cible : les cybercafés tunisiens dont raffole la jeunesse tunisienne.

Le régime du président Ben Ali a décidé de s’attaquer aux Publinet, ces cybercafés qui connaissent un succès grandissant et constituent les lieux d’accès au Net privilégiés pour les Tunisiens. Un symbole. Le 10 janvier dernier, le ministère des Communications convoquait, selon des témoignages provenant des acteurs de l’Internet tunisien, plusieurs dizaines de gérants de Publinet situés à Tunis. Et leur annonçait, en plus d’une baisse des tarifs de connexion pour les handicapés, les étudiants et les journalistes (de 1,5 à 2 dinars tunisiens l’heure, de 7,5 à 10 F), une série de mesures qui sentent bon l’odeur de la censure. Les accès à des sites à caractère pornographiques seraient désormais interdits depuis les cybercafés. La téléphonie sur Internet est également bannie dans les lieux d’accès publics. Autre interdiction d’usage : les internautes ne pourront plus télécharger de contenu depuis la Toile sans l’autorisation des gérants des Publinet. Palme de la censure : l’obligation, pour les cybercafés, d’installer des logiciels de filtrage sur les machines connectées à l’Internet.

Filtrage institutionnel

Selon des informations postées sur un forum de discussion tunisien par un gérant de cybercafé ayant assisté à la réunion, les autorités tunisiennes auraient distribué "des disquettes contenant un logiciel bloquant l’accès à une liste de sites interdits que l’on doit installer sur chaque machine connectée à Internet". Toute infraction à ces consignes musclées des autorités est passible d’une amende de 2 000 DT (environ 10 000 F) et de la fermeture du cybercafé. Plusieurs sites sont déjà inaccessibles depuis la Tunisie : notamment ceux émanant d’organisations des droits de l’homme ou de défense de la liberté d’expression (Amnesty International, Reporter sans frontières). "Mais jusqu’à présent les filtres se trouvaient sur les serveurs gérés par l’ATI [l’Agence tunisienne de l’Internet, placée sous la tutelle du ministère des communications NDRL]. Certains Publinet contournaient l’interdiction en installant des proxy sur leurs machines. Aujourd’hui, accéder aux sites interdits sera plus difficile" confie un membre de takriz.org, un webzine tunisien dont les pages ne sont toujours pas consultables depuis les ordinateurs tunisiens.

Flicage à grande échelle

Courriers électroniques surveillés, fichage des internautes, sites censurés, utilisation du cryptage soumise à autorisation : la Tunisie concentre les dérives d’un ...tat policier souhaitant contrôler à tout prix le Réseau. Objectif : museler la prise de parole des Tunisiens sur la Toile et contrôler l’accès via l’Internet à des informations sensibles, notamment sur les questions inhérentes aux droits de l’homme. Jean Luc Cipière, responsable d’ATTAC Rhône témoigne également de la censure permanente des autorités tunisiennes sur le Réseau : "Notre organisation est jumelée avec une association tunisienne, le RAID, dont l’...tat refuse de reconnaître l’existence légale. Il est fréquent que nos courriers électroniques envoyés à nos interlocuteurs tunisiens n’arrivent jamais. Sans qu’aucune notification en retour. En Tunisie, une loi autorise les autorités à ouvrir et lire le courrier postal et électronique sans en informer ni le destinataire, ni l’expéditeur." Sihem Bensedrine, la directrice de Kalima, un magazine électronique tunisien évoque, elle, les visites de policiers venus scruter après coup les sites visités par les internautes dans les cybercafés. "La police fouille de temps en temps l’historique de navigation une fois la connexion terminée." Pour fœtus, un membre de takriz.org, le fait que le ministère des Communications s’attaque aux accès publics n’a rien d’étonnant. "Vous savez, pour ouvrir un Publinet en Tunisie une condition bien que tacite est obligatoire : l’enseigne doit être de couleur violette sur fond blanc. Pourquoi ? la couleur du RCD [Rassemblement constitutionnel démocratique, parti dirigé par le président tunisien Ben Ali, NDRL] est violette. C’est une simple démonstration de la connerie omniprésente ici." Tout est dit...

http://www.kalimatunisie.com
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