Après une étude des correspondances échangées sur Internet lors des événements du 11 septembre 2001, le Center of Communication Policy (UCLA) constate que l’utilisation de l’e-mail a transformé la façon de communiquer des Américains.
Des dizaines de millions de messages ont circulé en ligne après les attentats du 11 septembre dernier aux Etats-Unis. Selon une étude menée par le Center of communication policy de l’université de Californie (UCLA) , publiée le 7 février 2002, ces e-mails avaient un particularité : ils n’assuraient pas seulement un échange d’informations mais transmettaient surtout l’ expression d’émotions et de soutiens. Beaucoup de messages ont également été envoyés par des Américains de l’étranger cherchant à obtenir des nouvelles de proches ou de parents et à partager ces événements avec leurs concitoyens. L’UCLA évalue à plus de 100 millions le nombre de citoyens américains ayant reçu ou envoyé des e-mails de soutien, ce qui représente 57,1% des Internautes du pays. 22.9 % des internautes ont reçu des manifestations de sympathie en provenance d’autres pays.
Autre constat : si l’Internet a bien fait circuler l’émotion, il a modestement contribué à informer le public après les attaques. De façon attendue, les Américains se sont tournés presque exclusivement vers le média télévisuel pour suivre la suite des événements.
56,3 % des Américains ont pris connaissance des attaques par la télévision. Seulement 0,8 % ont appris la nouvelle sur Internet. Le petit écran a également été la première source d’information lors de la semaine suivant le 11 septembre, pour 80% des Américains. 3,1% ont utilisé le web. Les internautes qui ont poussé le clic pour trouver des informations sur la Toile l’ont fait parce que celles-ci étaient soit plus directement accessibles (29.2%), soit rapidement remises à jour (27,5%), plus fouillée ou encore parce qu’elles développait des perspectives non abordées dans la presse traditionnelle (8,8%). 6% des internautes américains trouvaient même que l’Internet proposait des informations plus crédibles que les autres médias. Les attentats ont aussi, selon l’étude, accru la conscience des Américains par rapport à l’accessibilité de leurs données personnelles sur le réseau. 40,8% des Internautes ne se sentent pas en sécurité. 17,8% croient que les terroristes peuvent rassembler des renseignements et 14,3% pensent que l’enquêtes sur les réseaux terroristes peut altérer la protection de leurs données privées sur le Net.
Si, en effet, 56,3 % d’entre eux ont ainsi pris connaissance des attaques par la télévision, seuls 0,8 % ont appris la nouvelle sur Internet. Le petit écran a également été la première source d’information, lors de la semaine suivant le 11 septembre, pour 80% des Américains. 3,1% ont utilisé le web. Les internautes qui ont poussé le clic pour trouver des informations sur la Toile l’ont fait parce que celles-ci étaient soit plus directement accessibles (29.2%), soit rapidement remises à jour (27,5%), plus fouillées ou encore parce qu’elles développaient des perspectives non abordées dans la presse traditionnelle (8,8%). 6% des internautes américains ont même trouvé que l’Internet proposait des informations plus crédibles que les autres médias.
Les attentats ont aussi, selon l’étude, sensiblisé les Américains au problème de l’accessibilité de leurs données personnelles sur le réseau. 40,8% des Internautes ont déclaré ne pas s’y sentir, de ce point de vue, en en sécurité. 17,8%, parce qu’ils croient que les terroristes peuvent y ramasser des renseignements et 14,3% parce qu’ils redoutent les enquête sur les réseaux terroristes, facteurs de menaces contre la protection des données privées sur le Net.