B2B
L’avantage des idiomes nés de l’Internet, c’est qu’ils sont facilement détournables. Le « business-to-business » ou commerce électronique inter-entreprise, laisse aujourd’hui sa place au « back to Bangalore ». Des milliers d’ingénieurs indiens de la Silicon Valley se retrouvent au chômage. Le retour au pays, c’est tout ce que la nouvelle économie leur promet.
Many-to-many...
Malgré la gueule de bois actuelle, le terme « business-to-business » ne serait plus, aujourd’hui, un qualificatif assez précis. Pour les places de marché mettant en relation de nombreux vendeurs et de nombreux acheteurs,
l’expression « many-to-many » est née.
... ou Few-to-Few
Toutes les places de marché « many-to-many » n’ont pas tenu leurs promesses. Les acheteurs espéraient faire baisser les prix et les vendeurs rechignaient à dévoiler des informations stratégiques sur leur produit. Sont alors nées des places de marché privées, réservées à quelques entreprises, triées sur le volet. Si vous voulez faire chic, parlez de « few-to-few ».
M&A
Quand un grand mange un petit, c’est un « Merger & Acquisition », une fusion-acquisition pour les francophones, un fusac pour les spécialistes. Ne jamais oublier que l’économie est une jungle où ne survivront que les plus gros. Rassurant, non ?