Une souris qui réagit à la pression que l’on exerce sur ses boutons : c’est l’engin mis au point par Michael Macaulay, un chercheur londonien dans le cadre d’un doctorat portant sur l’interaction homme-machine. Squeekee, c’est son petit nom, couine lorsqu’on appuie trop fort dessus et devient alors un redoutable révélateur de stress. Si elle couine trop souvent, une seule solution s’impose : partir en thalasso...
Qui est Squeekee ?
Squeekee est une souris sensible à la force avec laquelle vous cliquez, et à la pression que vous exercez sur le bouton. Elle s’appelle "Squeekee", parce qu’elle "couine" quand vous cliquez trop fort.
À quoi ça sert ?
Squeekee pourra être utilisée dans les domaines médicaux, du loisir, et même artistique. Elle alerte l’utilisateur lorsqu’il clique trop violemment et contribue du coup à réduire les risques de microtraumatismes, de plus en plus fréquents, liés à l’ordinateur. Désormais, lorsque vous appuyez trop fort, ce qui est un signe de stress, un écran s’affiche pour vous en avertir. Squeekee trouvera une utilité dans le secteur de la thérapie assistée par ordinateur, pour contrôler la réponse des patients aux exercices de relaxation. En outre, elle peut aussi servir pour tout ce qui concerne le dessin. Nous avons mis au point une petite application de base, qui permet de grossir le trait de crayon en appuyant plus ou moins fort sur les boutons. Enfin, pour les jeux vidéo, Squeekee fournit des commandes plus intuitives qu’une souris classique. Dans un jeu de course, on peut ainsi accélérer ou décélérer plus intuitivement, selon la pression que l’on exerce sur les boutons.
Où, quand et à quel prix trouvera-t-on Squeekee ?
À l’heure actuelle, Squeekee n’est qu’un prototype à usage privé. Nous avons besoin que les concepteurs de hardware et de software nous aident à le développer et à le commercialiser. Parce que le succès d’un tel périphérique est intimement lié aux logiciels qui sauront tirer parti de ses fonctionnalités.