Le marché de la publicité s’est effondré aux ...tats-Unis, entraînant une chute du prix des bandeaux publicitaires. L’Europe est touchée à son tour. Y a-t-il un espoir de reprise rapide ?

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Les acteurs du marché, que nous côtoyons quotidiennement, sont partagés entre deux scénarios peu originaux. Le premier, pessimiste, prévoit une année 2001 difficile avec une reprise au dernier trimestre. Le scénario optimiste fixe quant à lui la reprise au deuxième trimestre.

Quelles tendances observez-vous sur le marché français de la publicité en ligne ?

Le nombre d’annonceurs croît de moins en moins vite depuis le mois de novembre et ceux-ci restent encore peu diversifiés. Dans le même temps, le marché de la publicité se concentre : 30 % des sites internet sont à l’origine de 70 % des campagnes. Et ces campagnes profitent essentiellement aux grands portails (Lycos, TF1, etc.).

N’y a-t-il pas une grande similitude entre les campagnes diffusées sur le Net et celles que l’on voit à la télévision ou que l’on entend à la radio ?

Oui, mais il reste des différences importantes. Ainsi, les annonceurs sont beaucoup plus diversifiés sur le Net que sur les médias traditionnels. Autre différence, les annonceurs de l’agroalimentaires restent encore absents du Net. Ils viendront avec la féminisation des internautes...

Quelles sont les nouvelles recettes publicitaires développées par les annonceurs en ligne ?

Les annonceurs et les agences de création cherchent, avant tout, à accroître l’impact de leur bannières. Et pour cela ils créent - grâce au Flash - des bannières de plus en plus animées. On commence également à voir des bandeaux sonorisés. En revanche, pour ce qui est de la vidéo, nous en sommes encore au niveau expérimental. Les régies mettent en place des systèmes de publicité en streaming, mais ceux-ci ne seront pas opérationnels avant la fin 2002. Pour le moment, toutes les expériences se heurtent à l’insuffisance du débit.