La plus célèbre agence d’espionnage et de contre-espionnage du monde s’intéresse à la Silicon Valley. Et pas que pour ses gadgets.
L’un des principaux problèmes d’une organisation comme la CIA (Central Intelligence Agency) est de traiter l’information. Tous les jours, des millions d’informations arrivent dans les bureaux de Langley, près de Washington, et il faut être capable de toutes les traiter pour ne pas laisser passer celle qui est intéressante. Pour y parvenir, la CIA a décidé de s’intéresser de plus près à la Silicon Valley... L’idée est d’aider, par du financement, les entreprises qui proposent des solutions techniques d’avenir pour le traitement des données. Une société de capital-risque, financée par la CIA, vient donc de s’installer avec des bureaux à Washington et à Palo Alto, près de San Francisco. Son nom : In-Q-It. "In" pour Intelligence (dont le sens, en anglais, est plus proche de "information sensible" et d’"espionnage" que de pur esprit type Einstein), "It" pour "Information technology" (jusque-là, on suit) et "Q" pour... Devinez !
Cela ne vous dit rien, "Q" ?
C’est le spécialiste des gadgets en tout genre dans James Bond !
La CIA a de l’humour...
On attend maintenant que la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) crée son fonds d’investissement pour supporter les entreprises françaises du même genre. Une idée de nom : In-T-It. Avec un T comme Turenge, les époux les plus célèbres de l’espionnage à la française ?
Allez, on vous mène en bateau (coulé)...