Une étude du CDT, une ONG spécialisée dans la "privacy", révèle que seuls 22% des sites bancaires américains respectent les standards de la protection de la vie privée adoptés le 1er juillet dernier.
Une étude, menée par le
Center for Democracy and Technology , l’une des principales ONG américaines de défense des droits de l’homme et de la vie privée sur l’Internet, révèlent les bien piteuses pratiques des établissements financiers américains. Sur 100 sites web audités, qui proposent tous des services bancaires en ligne, seuls 22% offrent la possibilité aux internautes d’éviter que leurs données personnelles ne soient commercialement utilisées, ou échangées avec des tiers. Certains proposent certes des mécanismes d’"opt-out", mais uniquement par téléphone ou courrier postal, d’autres ne disposent même pas de formulaires sécurisés... en violation flagrante avec le Gramm-Leach-Bliley Act ("GLB"), entré en vigueur le 1er juillet dernier, et censé améliorer la protection de la vie privée des utilisateurs de services financiers. L’étude révèle, par ailleurs, que les banques uniquement implantées sur le Net respectent bien mieux la vie privée de leurs clients que les "brick and mortar", pourtant bien plus grosses, respectables et établies depuis bien plus longtemps. Les start-ups seraient-elles moins requins que leurs grands-mères ? Et le pire se trouve du côté des sociétés de crédit, le CDT ayant même invité la Federal Trade Commission à enquêter sur cinq d’entre-elles, accusées de violer de façon trop éhontée les standards du GLB.
http://www.cdt.org/privacy/financial/010829onlinebanking.pdf
http://www.cdt.org/privacy/financia...