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Quand et comment avez-vous découvert Internet ?
À l’été 1997, nous avons lancé www.easyJet.com. En automne, nous avons mis un numéro de téléphone sur le site et nous nous sommes aperçus que les appels à ce numéro augmentaient. En avril 1998, nous avons commencé à vendre sur le site et maintenant EasyJet fait plus de 90 % de ses ventes via Internet.
Pourquoi vous êtes-vous impliqué dans Internet ? Quel a été le déclic ?
Pour nous, Internet représente un réseau de distribution très efficace et nous permet de proposer des prix plus intéressants aux consommateurs.
Quand avez-vous compris que cela allait vraiment décoller en France ?
En été 1998, nous étions sûrs que l’Internet marchait très bien et que nous étions capables de proposer des meilleurs prix aux consommateurs. L’argent est une langue universelle et un Français apprécie de faire une bonne affaire autant qu’un Anglais ou un Espagnol. EasyJet a été lancé en juin 1996 à Londres et à Nice, easyRentacar en septembre 2000 à Paris, et easyEverything en novembre 2000, à Paris.
Comment avez-vous vécu la période automne 1999-printemps 2000 ? Que faisiez-vous ?
Pour nous, Internet a toujours été un réseau de distribution et nos sociétés ont toujours possédé des biens : des avions chez easyJet, des locaux chez easyEverything, des voitures chez easyRentacar. Pourtant, nous avons lancé une compagnie virtuelle en novembre 2000, qui propose des comparaisons des prix en ligne.
Comment analysez-vous aujourd’hui cette frénésie de huit mois ?
Le principale règle du commerce – faire du profit – avait été abandonnée.
Quel a été, selon vous, le signal de la chute des dotcoms ?
Aux ...tats-Unis, la chute des actions informatiques à la fin 1999 et en Europe, la chute des actions de lastminute.com juste après son lancement, en mars 2000.
Que faîtes-vous aujourd’hui ?
EasyJet fait des bénéfices, easyEverything accueille près de 2 millions de visiteurs chaque mois, easyRentacar vient de lever 26 millions de livres sterling [environ 274 millions de francs, 42 millions d’euros], easyValue grandit et easyMoney, qui propose des services financiers en ligne, est sur le point de se lancer.
Croyez-vous toujours autant à Internet ?
Oui, en tant de réseau de distribution dans les industries de voyage. Le grand public aussi a toujours un grand appétit pour accéder à l’Internet.
Croyez-vous au commerce en ligne ?
Oui, regardez les entreprises d’easyGroup.
Croyez-vous à l’avenir du Web non marchand ?
Oui, allez chez easyEverything et regardez le nombre de personnes qui souhaitent accéder a l’Internet.
Comment voyez-vous les années à venir ?
Internet va continuer à s’adapter aux besoins des industries et du public.
Croyez-vous toujours dans ce qu’on a appelé la netéconomie ?
Il n’y a pas deux entités différentes, la netéconomie et l’ancienne économie. Internet nous permet d’être plus efficace, de proposer des prix plus intéressants et de mettre le consommateur en contact direct avec le fournisseur.
Quelles vont être, selon vous, les futures grandes échéances et que vont-elles apporter ?
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Lindows harcelé
