En phase de test auprès de 4 000 privilégiés tirés au sort, l’UMTS japonais FOMA semble tenir ses promesses de débit rapide.
Transfert |
Disponible depuis le 30 mai dans les villes de Tokyo, Yokohama et une partie de la ville de Kawazaki, le service UMTS japonais FOMA de l’opérateur NTT Docomo semble tenir ses promesses. L’opérateur japonais était pourtant attendu au tournant : son service de téléphonie mobile à haut débit peut se vanter d’être le premier véritable réseau de ce type actuellement en exploitation. Les 4 000 premiers utilisateurs privilégiés et triés au sort qui font partie de l’expérience sont donc de véritables pionniers du haut débit mobile. Le journal en ligne japonais PC-Gaz ! vient de livrer ses premières impressions sur ce service avant-gardiste.
120 francs les 5 minutes de MP3
Ce service offre théoriquement un débit de 384 kbps en voie descendante. Un test de téléchargement sur le site speedtest a permis aux journalistes de PC-Gaz ! de confirmer ce chiffre. D’après ces derniers, la vitesse moyenne de téléchargement atteint 300 kbps. Un débit de rêve qui se ternit lorsque l’on doit passer à la caisse... Le service FOMA est basé sur une double tarification : les consommateurs peuvent ainsi choisir le système le plus adapté à leurs habitudes. Le premier d’entre eux prend en compte la durée d’utilisation du réseau 64 kbps (de type PHS). L’autre système, similaire à celui du célèbre i-mode, facture au paquet d’information téléchargé. Mais là où le bât blesse, c’est que cette vitesse a un coût. Le téléchargement d’un fichier de 1,25 MB en mode packet service sera facturé 500 yens, soit environ 30 francs ! Un fichier MP3 de 5 MB (environ 5 mn en qualité proche du CD) pourrait revenir à 120 francs ! Quant au service facturé à la durée de connexion et limité au débit 64 K (PHS), il coûte 3 francs la minute... Un coût d’utilisation enclin à freiner les ardeurs des particuliers, même si ces derniers ne peuvent qu’être séduits par les possibilités qu’offrent le haut débit mobile.