Le projet de loi néo-zélandais sur la cybercriminalité est censé améliorer la protection de la vie privée. Il donne, pourtant, tout pouvoir aux forces de l’ordre pour pirater les ordinateurs de leurs concitoyens.
Paul Swain, ministre des Communications néo-zélandais, a une
étrange conception de la vie privée. À l’en croire, elle sortirait grandie du nouveau projet de loi sur la cybercriminalité. Celui-ci prévoit d’interdire le "hacking" ainsi que les attaques DoS (déni de service). Mais elle autorise, par ailleurs, les forces de l’ordre et les services secrets à intercepter les communications électroniques des citoyens, ainsi qu’à pénétrer, à distance, dans leurs ordinateurs. Le tout sans même les prévenir, à rebours du cadre juridique normal dans lequel toute perquisition doit être notifiée à l’intéressé.
Convention sur la cybercriminalité du Conseil de l’Europe, ainsi que d’
Enfopol.