11/12/2001 • 16h04
L’ART clarifie les modalités du partage de réseaux UMTS
L’Autorité de régulation des télécommunications donne plus de précisions suite à la recommandation de la Commission européenne en faveur du partage des infrastructures.
Le partage d’infrastructures entre les opérateurs UMTS est "non seulement permis, mais plus encore encouragé", selon les termes de l’Autorité de Régulation des Télécommunications. Cette dernière vient de préciser sa position sur le sujet, à la suite d’une analyse de la Commission européenne. L’Europe plaide en faveur de cette mise en commun des ressources qui pourrait alléger les charges financières pesant sur les opérateurs endettés.
Le partage peut se faire à cinq niveaux. D’abord, dans les éléments passifs, sur les sites d’implantation des équipements : " génie civil, locaux techniques et servitudes, pylônes, alimentation électrique, climatisation... ". Ensuite, les antennes peuvent être utilisées par plusieurs opérateurs. Les stations de base se partagent également, à condition que chaque opérateur continue à exploiter en toute indépendance les fréquences qui lui ont été allouées et reste maître de ses équipements actifs d’émission/réception. De même pour le RNC (Contrôleur de station de base). Enfin, dernier niveau, les opérateurs peuvent mutualiser les commutateurs et les routeurs du réseau fixe de l’opérateur.
Les fréquences étant incessibles et attribuées nominativement, il n’est pas possible de les échanger ou bien de les mutualiser. Si des opérateurs s’arrangent pour concentrer leurs forces sur des zones géographiques complémentaires avec leurs concurrents, afin que leurs clients sautent d’un réseau à un autre en se déplaçant, ces accords ne peuvent pas être pris en compte dans l’obligation de couverture de chaque opérateur pris individuellement.
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