8/01/2001 • 19h26
First Tuesday, un dernier verre ?
Les First Tuesday, rendez-vous phare de la nouvelle économie, battent de l’aile. Les finances de son propriétaire ne sont plus aussi fournies...
La nouvelle économie a la gueule de bois. Dernier témoin de cette débandade : les déboires des First Tuesday. Point de rencontre des yetties et des investisseurs, ces soirées sont devenues le rendez-vous mensuel incontournable du monde des start-ups. Mais de bouillonnement, il n’y en a plus guère. Et désormais, c’est le propriétaire de l’organisation qui s’avoue en difficulté financière. Selon le quotidien britannique The Guardian, Yazam, le fonds d’investissement israélien qui a racheté les First Tuesday l’été dernier, serait en pleine restructuration. Ses partenaires, dont Texas Pacific Group, Merrill Lynch, JP Morgan ou Apax Partners, souhaiteraient en effet récupérer leurs billes. Les First Tuesday (FT) devraient donc drastiquement réduire leur activité, si ce n’est disparaître. Une vision réfutée par Delphine Eyraud, la fondatrice de la manifestation parisienne. "La force des First Tuesday, c’est d’être un réseau décentralisé. Chaque ville est autonome quant à sa gestion. Elle vit des revenus qu’elle tire du sponsoring. Les problèmes de Yazam et de First Tuesday Londres n’auront aucun impact sur notre activité", justifie-t-elle. À Paris, 1 500 personnes participaient aux FT à la fin de l’année 2000. On en saura cependant plus le 15 janvier prochain, date de la réunion du comité de direction de la manifestation.
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