La fin de la Dreamcast aura fait bien des malheureux. Les gamers de tous pays, mais aussi les 300 salariés qui vont devoir quitter la firme japonaise.
Sega accumule les pertes et resserre les boulons. L’éditeur de jeux et de consoles vidéo japonais vient d’annoncer la suppression de 300 postes, entre le 26 février et le 12 mars prochain, essentiellement des départs volontaires à la retraite.
L’arrêt de la fabrication de sa dernière console de jeux, la Dreamcast, a pointé les difficultés financières de la société. La firme a choisi de se recentrer sur des activités plus lucratives, tels que le développement de jeux. Ce plan social, qui concerne 11,5 % des effectifs, coûtera 1,3 milliard de yens (80,6 millions de francs) à Sega. Une goutte d’eau par rapport aux pertes engendrées par la fin de la Dreamcast, estimées à 80 milliards de yens (près de 5 milliards de francs).