Cyberdémocratie européenne : le test L’université d’été d’Amsterdam - Maastricht a réalisé une enquête, au sein de l’Union européenne, sur les principales institutions en ligne. Résultat : la France est première ! Et le site de Lionel Jospin s’en tire fort bien...
L’Université
d’été Amsterdam - Maastricht vient de rendre les
copies. Meilleure élève : la France, avec 69 points
sur 100 ! Dernières de la classe, la Grèce et l’Autriche
qui n’atteignent pas la moyenne avec un score de 47 points. L’épreuve
subie par les 15 pays de l’Union européenne : un “test
d’intelligence des gouvernements, sur Internet”. Le jury,
constitué de 23 citoyens internautes, était invité
à noter quatre catégories de sites officiels des Quinze
: les sites des Premiers ministres ou des présidents, ceux
des Parlements ou assemblées législatives, ceux des
ministères des Affaires économiques et ceux des ministères
des Affaires sociales. Résultat ? Le plus futé des Premiers
ministres électroniques, c’est Tony
Blair qui nargue ses homologues dOutre-Manche avec un parfait
20 sur 20. Mais juste derrière lui, Lionel
Jospin sen tire avec un fort honorable 19, quand Gerhard
Schrder se voit attribuer un 17, pas loin de lItalien
qui décroche un 16.
Référendum électronique
Chez les parlementaires, les plus cyberdémocratiques sont les
Grecs, les Danois et les Néerlandais : tous les trois décrochent
un 20 sur 20. Nous sommes loin davoir des gouvernements
vraiment interactifs, déclare Jacques Monasch qui a supervisé
létude, mais les choses évoluent dans le bon sens.
Cette étude signale au moins deux bonnes nouvelles. La première,
cest quau sein de lUnion toutes ces institutions
essentielles aux citoyens se sont mises au Net. La seconde, cest
quil ny a pas quen foot que la France est première
!
Toujours plus en avance, le site de Lionel Jospin propose même,
en ce moment, un référendum électronique. Le
thème : les internautes sont appelés à donner
leur avis sur la conception, les objectifs, le contenu et l’ergonomie
dun futur portail qui reliera tous les sites gouvernementaux.
Depuis le 10 août, date de sa mise en ligne, le questionnaire
a été rempli par 150 internautes. Un bon début
pour le cybervote !