TRANSFERT S'ARRETE
Transfert décryptait l'actualité des nouvelles technologies,
proposait un fil info quotidien et une série d'outils de veille. Notre agence, refusant toute publicité,
dépendait de ses abonnements.
Cheveux au carré, chemisette à carreaux et blouson bleu marine, Richard Briffod, 25 ans, semble davantage sortir d’une école de commerce que de La fémis. Normal, le garçon a fait HEC... Playtime, société de production cinématographique, l’a chargé de s’occuper du site Primefilm.com. Ouvert en février dernier (lire PrimeFilm crée la cyber avant-première ), le site affiche deux ambitions : proposer des longs métrages, téléchargeables juste avant leur sortie en salle et offrir aux réalisateurs une nouvelle fenêtre de diffusion pour leurs courts-métrages.
Plutôt branché sur le jeune cinéma d’auteur français, secteur d’activité de Playtime, le site a diffusé pour l’instant trois "cyber avant-premières", une quinzaine de courts-métrages, et s’est enrichi de quelques bandes-annonces. Bien que réservée, en raison du poids des fichiers, aux internautes possédant une connexion haut débit, l’initiative est intéressante. Mais pas désintéressée. Richard Briffod compte mettre en place, à l’automne prochain, un service de "location" et de vente en ligne de films. Disponibles en téléchargement, ils pourront être achetés comme des cassettes vidéo à un prix similaire. Le client pourra aussi "louer" les films : il faudra alors payer pour une version limitée à un seul visionnage ou accéder au film par une solution de streaming. En somme, si la technique de verrouillage des fichiers se perfectionne, Primefilm deviendra un cyber-vidéoclub.
Rencontre avec Richard Briffod, au salon Narrowcast de Paris, consacré à la télévision en ligne