La firme britannique Norton Rose vient de sanctionner cinq de ses avocats, condamnés pour envoi d’e-mail.
La firme Norton Rose a finalement mis en œuvre des sanctions contre cinq des avocats qui avaient "élégamment" fait suivre
l’e-mail intime envoyée par Claire Swire à son petit ami. Ce dernier, Bradley Chait, employé comme avocat chez Norton Rose, fait évidemment partie de la liste des punis. Il aura fallu peu de temps au message pour faire le tour de la planète Internet et à peine plus pour que la direction de Norton Rose sache comment régler cette affaire. Une fois l’incident médiatisé par les tabloïds anglais, il était difficile pour la firme de se taire. Résultat : le 21 décembre, un communiqué de presse annonçait des "
mesures disciplinaires" contre les avocats qui avaient fait circuler l’e-mail de messageries en messageries. Les avocats " ont été sanctionnés pour leur comportement ", explique Andrea Turrell, la porte-parole de Norton Rose, qui ne souhaite pas préciser la nature de la sanction... Ils ont, apparemment, eu plus de chance que les salariés de la FSA (Financial Services Authority)
suspendus de leurs fonctions jusqu’au 2 janvier, pour les même raisons.
Le communiqué de Norton Rose précise que les avocats ont été, eux-mêmes, "
horrifiés des conséquences que leur comportement a engendré et regrettent sincèrement leur acte". À la veille de Noël, les bons sentiments de rigueur auraient-ils protégé les malheureux du pire ?