Lancé en janvier 2001, aidologement.com est le premier site en France à délivrer en ligne les aides du 1% logement. Explications de son fondateur, Didier Lamy.
"Notre but est de permettre au plus grand nombre d’obtenir facilement, gratuitement et en ligne, les aides du 1 % logement." Didier Lamy, expert-comptable et commissaire aux comptes au cabinet DLA, a monté aidologement.com en janvier 2001. "Je voulais aller plus loin qu’un simple site d’informations", annonce-t-il. Même si de nombreuses explications concernant ces aides sont disponibles, la particularité et l’attrait de son site réside bien dans la réponse immédiate à la question essentielle : ai-je droit à une aide ? Si oui, le site permet d’obtenir un accord officiel d’octroi de l’aide. Il ne reste plus qu’à envoyer les papiers nécessaires à l’organisme le plus proche de son domicile. Il est assuré de toucher dans un délai très court la somme demandée.
Aides méconnues
Il existe trois types d’aides liées au 1 % logement, qui vit grâce aux contributions d’une grande partie des entreprises françaises. L’avance gratuite du dépôt de garantie au bailleur pour une location (loca-pass), des prêts allant jusqu’à 50 000 francs à 1,5 % d’intérêts par an pour réaliser des travaux dans sa résidence principale (pass-travaux) et des avances gratuites d’échéances d’emprunts immobiliers en cas de difficultés de remboursement (sécuri-pass). Une majorité de la population a droit à ces aides, qui représentent une enveloppe de près de 5 milliards de francs par an à distribuer. "Malgré l’ancienneté du 1 % logement, créé en 1953, ces aides restent méconnues du grand public, et donc un peu inaccessible", estime Didier Lamy.
Une centaine d’aides versées
Aideologement.com semble donc arriver à point nommé. Grâce à un logiciel spécialement conçu pour l’occasion, et qui a demandé huit mois de développement, l’internaute sait, en direct, à quelle aide il a droit. Quelques questions sont évidemment nécessaires pour obtenir une réponse. "J’insiste sur la confidentialité des réponses données ainsi que sur l’anonymat du demandeur. Nous demandons ses coordonnées à l’internaute en toute fin de chaîne. À partir du moment où il a droit à une aide, il faut bien qu’on lui envoie quelque part le résultat de sa requête", précise Didier Lamy, tout en avouant que certains organismes collecteurs de ces aides auraient bien aimé récupérer certaines données personnelles. Après trois mois d’activité, une centaine d’aides ont été versées. Reste à savoir si Aidologement tiendra la cadence, ou si la lourdeur administrative des organismes qui versent ces aides prendra le pas sur la rapidité du site.